Aujourd’hui c’est Yoan, nouvel improvisateur arrivé en début d’année qui se livre au jeu de l’interview. Nous avions hâte d’en savoir plus sur notre nouveau trésorier. Il fait parti de l’équipe des verts, qui affrontera l’équipe des violets jeudi prochain.
A quoi attribues-tu cette image de garçon sérieux qui te colle à la peau ?
Et bien écoutez : l’improvisation n’est pas qu’un jeu de pitre et de saltimbanques : c’est aussi une discipline demandant dépassement de soi et créativité intempestive !
Ainsi, lorsque je me prépare à entrer sur scène, je fais le vide dans ma tête, je m’imagine entouré de mexicain-ninja [NDLR : une explication un peu plus loin] prêt à en découdre. Voilà pourquoi j’ai souvent une tête sérieuse mais, en vérité, je guette seulement les shurikens-sombrero que l’on pourrait me lancer (Traduction : shuriken = poignard qui tient dans la main).
Quel lien fais-tu entre ton métier et l‘improvisation ?
Je travaille dans l’animation. L’improvisation est un excellent moyen pour que les enfants puissent se découvrir, construire leur identité et laisser aller leur imagination. Voilà pourquoi, par les exercices et les ateliers que je suis, je puise de l’inspiration et des idées pour réaliser mes propres ateliers de théâtre pour les jeunes dont je m’occupe.
Dans quel état es-tu à quelques minutes du coup d’envoi d’un match d’impro ?
Quelquefois en transe, quelquefois vraiment stressé. Du coup, j’imagine que tout le monde est nu autour de moi, j’ai une érection et je me sens donc prêt à rentrer… sur scène [NDLR : le public regardera Yoan d’un autre œil du coup].
Comment s’est passée ton intégration à La Cigüe ?
J’étais malade comme un chien mais j’ai bien apprécié ce week-end [NDLR : il s’est déroulé à Mexico, d’où peut-être l’explication des sombreros] ! Très bonne idée pour forger un bon groupe soudé. Je me rappellerai du cache-cache dans les marécages ! [NDLR : en effet le jeu nous a amené à braver les éléments naturels quels qu’ils soient. On a pu noter l’engagement total des nouveaux et leur « prêt à tout » !]
Qu’est-ce que le vert évoque pour toi ?
Le vert, c’est avant tout un état d’esprit : la nature, la solidarité, l’espoir évidemment et « the mask » dont je suis fan.
Décris-moi ton caucus idéal en match d’impro ?
Un personnage et une émotion qui ne vont pas du tout ensemble. Une mamie-gâteau nymphomane par exemple.
Saurais-tu dire de quel acronyme est la CIGUE ? Qu’est-ce que ça t’inspire ?
Comment l’Inspiration peut Galvaniser Un Ensemble.
Tout simplement : en quoi l’inspiration et la créativité peuvent créer un mouvement de groupe, une énergie qui procure ces moments de rires et d’émotions.
Les cabarets d’improvisation dans les bars en sont un parfait exemple.
[NDLR : le vrai acronyme est « Compagnie d’Improvisation Girondine des Utopistes Enragés »]
En combien de temps votre hymne a-t-il été créé ?
Le temps de boire 2 cafés et d’ouvrir le Becherel [NDLR : nous rappelons ici qu’il s’agit du Bescherelle, le livre de chevet de la rédaction].
Quel personnage tu rêves de jouer en impro ?
Une mamie-gâteau nymphomane [NDLR : au passage, nous cherchons toujours un psy à la Cigüe], qui adore les endives au jambon.
En 3 mots exactement, l’impro c’est quoi pour toi ?
Un exutoire, un défouloir et du plaisir.
Merci à toi pour cette interview sincère qui correspond bien au Yoan que nous découvrons chaque jour d’avantage. Félicitations de la Rédaction pour ton élection toute récente.
Quand à vous, on se retrouve jeudi 5 mars pour un nouveau maaaaaaaatch interne !