Christophe est un joueur des rouges. Fièrement étoilé dès son premier match, il a fait ses marques à la Cigüe en deux temps trois mouvements. Il nous révèle aujourd’hui quelques ficelles, qui pourront probablement aider les jaunes et les rouges, qui disputent jeudi leur match interne !
Question à la con : que vas-tu faire demain ?
Comme d’habitude je vais travailler mon jeu d’acteur, ma voix, mon corps, je suis un perfectionniste [NDLR : un « réaliste » était sans doute le mot que Christophe cherchait :)].
Comment s’est passée ton intégration à la Ciguë ?
Il me tarde d’être enfin intégré, vous êtes tous si gentils et sympa que je me sens comme un loup au milieu des agneaux.
Quel est ton plus grand fantasme d’improvisateur ?
Réussir à faire qu’un arbitre change son jugement et sanctionne l’autre équipe pour une faute qu’il m’avait « kazouté » à la base [NDLR : nous sommes encore en train d’essayer de faire rentrer le verbe « kazouter » dans le petit Robert à ce jour].
Quel personnage tu rêves de créer au cours d’une prochaine impro ?
Un champion de lancer de nain qui triche en gonflant son nain à l’hélium !
MC, arbitre, Coach… une expérience déjà vécue ?
Non rien , moi je joue ! Le reste c’est de la fioriture… Même si un jour je me verrais bien en arbitre ! Mais je pense que pour moi, c’est interdit par la convention de Genève.
Quel est le caucus type de ton équipe ?
« C’est quoi le thème ? », « y’a combien au score? », « il fait chaud ici » , « bon qui y va ? », « c’est quoi le thème ? », « vous trouvez pas que le t-shirt rouge me fait des gros seins ? » [NDLR : Virginie est dans l’équipe rouge], « mince il reste que cinq secondes ! ». « C’est quoi le thème ? »…
Une étoile après un match : quelle sensation ça te procure ?
De la surprise puis une sorte de joie macabre et sanglante, car comme le disait un poète de l’age hyperboréen : « qu’y a-t-il de mieux dans la vie ? Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes ! ».
Théâtre et impro : différences, ressemblances ?
Le théâtre est un marathon : on arrive sur scène sûr de sa préparation avec la phase créative en amont, prêt à durer avec comme seule peur la peur du grain de sable. Tandis qu’en impro, la création est toujours là (comme la mise en danger). L’impro est un sprint ébouriffant.
Le style d’impro que tu voudrais inventer ?
L’impro « roue de la fortune » : pas de caucus et avant de jouer on tire au hasard un personnage, une émotion, un but et en avant !
En 3 mots exactement, l’impro c’est quoi pour toi ?
Créativité, écoute et réactivité. Mais avant tout c’est du plaisir !!
Une bien belle interview Christophe, qui j’en suis sûr chauffera autant les joueurs que le public pour le match de jeudi à la Maison d’Ausone ! Soyez nombreux, de même que mercredi pour le cabaret avec invités ZELIG.
[…] gros câlin, une dernière blague de Christophe, un encouragement du coach. Bref, du soutien et de l’amour avant de monter sur scène […]